La Profession Moderne

Tel est notre chemin, partant de l'inconnu,
Et qui ne mène à rien, du commun reconnu.
Seul le vif du présent, tous nous oblige à vivre ;
De chercher constamment, ce quoi qui nous enivre.

Au-dedans sous la chair, les émotions abondent ;
Plaisantes je suis pair, ensemble nous confondent.
Mais du mal nous ronge, du putride reflue ;
L'attente qui plonge, d'insatiables influx.

Tu feras plus que ça, toi venant de la fange,
En parcourant deçà, quel que soit le mélange.
Tu seras accompli, égal à ce que doit
Être le soin rempli, le devenir adroit.

Pas de vile faute, par l'attrait du penchant,
Si tu gardes haute, la règle du savant :
« Illustre carrière, par elle tu te noues ;
Aucune lumière, ne luit au sein de nous. »

À tous tes bons désirs, qui meurent aussitôt,
Mixe des élixirs, pour ne pas voir plutôt.
Sentir en place de : remplir par son devoir ;
Creuset au milieu d'eux, déversant ton crachoir.

Bâtis pour combattre, le néant apparent,
Des produits d'albâtre, dont tu es le parent ;
Vuidés de contenu, stériles, éphémères,
Résonnances au vu, de l'esprit de leur père.

N'écoute pas ceux dont, les langues extasient
Infiniment le fond, ne valent que lazzis.
Incrédules du vrai, ils fabulent fâchés
Des vains fantasmes niais, contre le réel nié.

Ne crois aucunement, à la loi inhérente,
Qui fit humainement, la morale afférente
À notre obligation. La liberté est folle.
Voici le but, l'action ; notre sainte auréole.

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