Beauce Orientale

Le ciel s’est révélé
Encore plus immense,
Englobant ces plats prés
De dards de blé qui tancent.

L’air exsangue veiné
De bleu, perse en tous sens,
Le beau soleil d’été
Qui agite les lances.

Par un vaste fléau,
Valsent les épillets
Du haut de leurs brindilles.

Piqués dans les préaux,
Loin des faubourgs pillés,
Les grains sanglants brandillent.

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