Les Gêneurs

Alors que l’enfant voudrait être seul,
Disposer de lui-même, indépendant ;
Éviter constamment les incessants,
Ne pas capter les griefs de leurs gueules.

Alors qu’isolé, il se circonscrit ;
Ne souhaitant épandre pour personne,
Les maux cloués, sur ce tas de colonnes
S’amassant en société. Il proscrit.

Il émane un instinct pusillanime,
Que ce rien qui leur fait juger qu’il meurt,
Aux regards aigris des enquiquineurs ;
Ces lourdauds enragent qu’il ne s’anime.

Et pourtant, à l’intérieur cela pense.
Pas de fiers élans, forts et sibyllins,
Découvertes qu’à lui, comme d’un saint ;
Mais juste gardées au chaud vers l’immense.

Au cœur de la profondeur, il éveille
Son esprit à s’accrocher au pur bon ;
Bien qu’il soit loin de le mettre en action ;
Il dégage un froid vide sans pareil.

Alors, ses spectateurs intransigeants
Ne voulant qu’il s’éternise infantile,
S’abandonnent à l’excommunier vil,
Grâce à un dédain rance et dérangeant.

Alors, croyant au repos qui arrive,
Souvent rejaillissent les anathèmes
Plus irrésistibles qu’eux ; ça ils aiment !
Il les subira sans fin. Ils proscrivent.

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